Nadejda Magnenat – Cinéma « primitif », muse poétique

Nadejda Magnenat – Cinéma « primitif », muse poétique. Une dynamique primitiviste entre poètes et films au début du XXe siècle.

Résumé de l’article En considérant le primitivisme comme une relation dynamique toujours située, l’article explore les enjeux poétiques des premiers films et le ressourcement esthétique qu’ils ont pu engendrer pour des poètes précurseurs de la modernité tels que Pierre Reverdy ou André Salmon. En partant des débats historiographiques sur le terme «primitif» accolé à cette période des premiers temps du cinéma, l’article tisse des relations diachroniques et synchroniques entre poésies de poètes et premiers films.

Mots clés

Poésie, cinéma des premiers temps, cinéma primitif, primitivisme, Reverdy, Salmon

« A Tough dance / Dance at McGurks », American Mutoscope and Biograph Company, 1902 © Library of Congress.

Pierre Reverdy, « Galeries » [extrait], Nord-Sud, no 10, décembre 1917, p. 13.

NOTICE BIOGRAPHIQUE

Nadejda Magnenat poursuit ses recherches de doctorat dans le cadre du projet FNS «Le Primitivisme dans les avant-gardes littéraires. Paris, 1898-1924)». Sa thèse, codirigée par les profs. A. Rodriguez et B. Turquety, porte sur l’impact du cinéma sur les poétiques modernistes du début du xxe siècle à Paris. Elle a publié plusieurs articles, dont «Max Jacob et le cinématographe» (Les Cahiers Max Jacob, no 15/16, 2015), «Du primitivisme chez Cendrars. Le cinéma des premiers temps» (Constellation Cendrars, no 3, 2019), ainsi que « Déployer les rythmes colorés » paru dans l’ouvrage collectif Cinéma opérateur poétique (Thyrse, no 17, 2021). Par ailleurs, elle a enseigné l’analyse filmique et la littérature française dans les classes de secondaire II et œuvre en tant que productrice dans la réalisation de films d’auteurs indépendants.